Le dji avata façon iflight – Iflight Defender 20

On avait testé il y a quelques temps le defender 25, et on en était plutôt très contents ! Aujourd’hui on vous propose la review de son petit frère, le defender 20. Ça donne quoi ? On voit ça de suite !

Caractéristiques du defender 20

On se retrouve avec un modèle de poche, d’entraxe moteurs de 97mm. La frame est une frame iflight, totalement en plastique. L’encombrement du quad au final est de 135x136x52mm, donc plutôt compact.

On monte sur cette frame des moteurs d’iflight, des 1206 en 6200kV, couplés à des hélices tripales de chez iflight également, des 2020. On remarque que sur la série defender, comme sur le 25, tout le matériel vient de chez iflight, on dirait qu’il est conçu spécialement pour ces séries de quad.

Le tout est alimenté par une FC sur base de F411, en AIO 20A, à laquelle on se connecte via un port USB-C déporté à l’arrière du quad. L’ESC est flashé sous Bluejay.
À noter que tout est raccordé à la FC via des connecteurs, la maintenance se fait en déclipsant les composants.

En parlant de maintenance, l’ensemble des composants est accessible en démontant seulement 6 vis.

Pour la partie vidéo, on est sur un O3 naked, noyé dans la frame, avec des antennes linéaires sous forme de pcb collées à l’intérieur de la frame. On accède au port USB et à la carte SD du O3 en ouvrant un petit cache en plastique sur la frame, mais en vol, c’est masqué.
On a par défaut une voie sur notre radio à affecter pour allumer ou éteindre le O3. C’est plutôt malin, mais il faut y faire attention en vol pour ne pas se faire surprendre.

Niveau Rx, on a plusieurs options, PNP, ELRS 868 MHz, 2.4GHz, ou encore Nano Rx.

Pour faire fonctionner l’ensemble, il faut utiliser des Lipos 3S 900mAh. Attention, les Lipos iflight sur la série defender sont propriétaires, c’est-à-dire qu’elles sont faites pour ce quad spécifiquement, et qu’elles seront compliquées à adapter sur d’autres quads. Ce n’est pas impossible, mais ça sera chiant. On clispe la batterie au quad, on n’a même pas besoin de brancher un XT30.

Pour charger ces batteries, un adaptateur permet de les charger via un port USB-C. Petit détail sur les batteries, elles sont dotées d’un indicateur visuel de charge avec plusieurs leds.

Petite subtilité pour allumer le quad une fois la Lipo branchée, il faut faire un appui court, puis un appui long sur le bouton au-dessus de la frame.

Au final, on se retrouve avec un quad qui pèse 178g en ordre de vol avec sa batterie, ce qui permettrait selon iflight de voler 7 mins 30.

Dans la boîte, on retrouve le defender 20, une Lipo, un bloc de charge pour la Lipo, 4 props supplémentaires, on outil pour changer les hélices, un poil de visserie, un tournevis, et une boîte de transport rigide.

Pour le détail, le defender 20 est vendu 415€ chez Studiosport et 425€ chez la caméra embarquée en version PNP, 431€ chez Studiosport en version ELRS 868, 441€ chez la caméra embarquée en ELRS 2.4, et 450€ en version avec un Nano Rx.

Et on en pense quoi ?

On a tendance à dire qu’ilflight tendait à aller de plus en plus vers une expérience utilisateur « à la dji ». Rien de compliqué dans la mise en œuvre, on plug une batterie, tout s’allume facilement et est prêt à voler. La maintenance se fait sans soudure, on a quand même l’impression que tout est fait pour faciliter l’utilisation pour les utilisateurs, aussi bien néophytes qui expérimentés.

C’était le cas pour le defender 25, ça l’est encore plus pour le 20.

Revenons au comportement en vol, ça vole très très bien, out of the box, on sent que le tune a été travaillé. Pour le temps de vol, on est loin des 7 mins 30 annoncées, on est plutôt sur les 4 minutes, mais ça reste correct.

Typique pour ce format de machines, on a un très léger wobble, mais qui se supprime avec une mini stab.

Le vrai reproche qu’on peut faire à ce quad en tant que pilote FPV « standard », c’est le coup des Lipos propriétaires… On ne peut pas utiliser celles qu’on aurait, ni charger les Lipos du defender 20 sur nos chargeurs classiques. C’est un poil dommage, surtout qu’elles mettent un peu de temps à charger.

Cela dit, si vous voulez une machine qui vole nickel out of the box, et que les batteries propriétaires ne vous rebutent pas, vous pouvez foncer.

Si le defender 20 vous intéresse, il est vendu au prix de 415€ chez Studiosport et 425€ chez la caméra embarquée en version PNP, 431€ chez Studiosport en version ELRS 868, 441€ chez la caméra embarquée en ELRS 2.4, et 450€ en version avec un Nano Rx.

Chez Studiosport :

Chez la caméra embarquée :

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